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 (Andiana) La soif de dominer est celle qui s'éteint la dernière dans le coeur de l'homme.

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Tatiana Pietru

Tatiana Pietru

○ TREE LEAVES : 81

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MessageSujet: (Andiana) La soif de dominer est celle qui s'éteint la dernière dans le coeur de l'homme.   (Andiana) La soif de dominer est celle qui s'éteint la dernière dans le coeur de l'homme. EmptyJeu 24 Déc - 13:41

andreàs & tatiana
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Elle danse sur le rythme de la musique. Se déhanche, se déchaîne. Parce qu'à ce moment précis, elle se sent libre. Les cheveux relevés en une queue de cheval haute, sa frange lui tombe sur les yeux. Une simple chemise qu'elle lui a volé. Elle n'avait trouvé que ce bout de tissu pour se couvrir lorsqu'il a délié ses chaînes. Et puis, elle l'a gardé. Parce qu'il faut avouer que c'est confortable, une chemise.
Elle ne se soucie de rien. Son tyran dort à cette heure-ci. Elle, elle a ses écouteurs dans ses oreilles. Manoir silencieux où seuls les bruits des ustensiles de cuisine raisonnent. Parce qu'elle a faim, et qu'elle a aussi besoin de se nourrir. Elle ne se laissera pas mourir pour cet idiot. Il pense lui avoir sauvé la vie, mais il n'a fait que l'empirer. Oui, Tatiana aurait préféré mourir que d'être épargnée. A présent prisonnière, dépendante d'un homme qu'elle ne connait pas. Et lui, cette situation lui plait. Elle le voit dans ses grands yeux noirs, dans son sourire. Il montre qu'elle l'importune, il dit qu'elle n'est qu'un poids. Et pourtant, il n'achève pas ses souffrances. Au début enfermée dans son donjon - on aurait pu croire que la putain s'était transformée en princesse. Une princesse enchaînée au bois d'un lit en baldaquin. Un chevalier servant qui lui balançait de la nourriture sans même un regard. Et elle ? Elle ne disait rien. Elle ne cherchait même plus d'explications. Elle vivait au jour le jour, sans même savoir de quoi serait fait demain, sans même se poser la question.
Elle revoit son père lorsqu'elle ferme les yeux. Son corps maculé de sang, ses yeux ouverts, son visage crispé. Ses hommes l'ont certainement découvert le lendemain. Froid, marbré. Et ont certainement cherché Tatiana dans chaque recoin de la maison. Peut-être même la cherchent-t-ils encore. La fille du patron, l'enfant Pietru. Celle qui n'aurait pas du être là à ce moment. Celle qui était censée écarter les cuisses, sans dire mot, pour rapporter l'argent au patron. Et pourtant, ce soir là, elle est rentrée plus tôt. Ce soir qui a changé sa vie, pour toujours.

Elle se retourne, la cuillère dans la bouche. Dansant toujours sur un rythme américain qu'elle ne connaissait pas jusqu'à maintenant. Un groupe se nommant Maroon 5, apparemment. Elle aime bien, elle trouve la musique entraînante. En levant les yeux, elle le voit. Son tyran. Ses cheveux en bataille, ses grands yeux noirs qui la fixe. Elle s'arrête, ne bouge plus. Il ne l'a encore jamais vu avec sa chemise, son habit à lui. Et il ne l'a certainement jamais vu aussi dénudée. Bonjour. dans un américain plus qu'hésitant. Mais elle reprend son activité, se remet à battre la pâte à crêpe, toujours en le regardant. Elle a peur, peur de sa réaction. Voiești ? Tu en voudras ? Après tout, autant partager. Mais qu'il ne pense pas qu'elle allait devenir sa bonniche. Elle attend sa réponse, stoïque. Elle le dévisage. Comme lorsqu'ils se sont vus pour la première fois. Elle a peur. Il est imprévisible. Et pourtant, il l'attire. Son regard, son côté mystérieux, sa carrure, sa voix. Elle secoue la tête. Il faut que ces pensées disparaissent. Ce n'est qu'un con, un tyran qui lui a gâché la vie.
acidbrain
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Andy Cardighan

Andy Cardighan

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MessageSujet: Re: (Andiana) La soif de dominer est celle qui s'éteint la dernière dans le coeur de l'homme.   (Andiana) La soif de dominer est celle qui s'éteint la dernière dans le coeur de l'homme. EmptyJeu 24 Déc - 16:26

Tatiana + Andreàs
when you feel my heat, look into my eyes : it's where my demons hide.
Il ne dort pas. Pas vraiment. Il somnole. Se retourne, s'endort, se réveille. Tombe dans un sommeil sans fond, un gouffre seulement noir, une abysse profonde. Où il glisse, glisse, glisse. Happé sans relâche par des visages sans expressions, attiré vers le fond par des yeux vides, des bouches déformées dans un dernier cri. Le Loup ne dort jamais vraiment.

Il l'a entendue se lever. Mais il reste au lit. Couché. Peut-être que ça fait plus normal, même si Andy n'a jamais aimé ni voulu rentrer dans les cases pré-faites de cette société désabusée. Par la fenêtre, il devine les premières lueurs de l'aube. Il se redresse lentement. Sa main gauche passe dans ses cheveux emmêlés, indisciplinés... naturels, disons. Il se lève sans un bruit, enfile un t-shirt un peu grand pour lui, un vieux training et entrouvre la porte. Il ne fait aucun bruit. Le couloir est grand, long, froid, éclairé seulement par une lumière blanchâtre qu'envoie les quelques fenêtres des pièces. Il doit y avoir quinze pièces, Andy lui-même n'en utilise que trois. Disons quatre. En débarquant dans la pièce principale, il sent directement l'odeur sucrée et les vapeurs amenées par une préparation culinaire. Elle ignore un peu ce qu'elle fabrique. Il entre sans faire un seul bruit. Elle est dos à lui, de toute façon avec ce qu'elle a dans les oreilles, elle ne l'entendrait même pas. Il l'observe quelques secondes, d'un regard toujours aussi sombre qu'à l'habituel. Il détaille ses cheveux relevés qui retombent en mèches inégales dans sa nuque. Son corps svelte, qui ondule au rythme d'un musique qu'il n'entend pas. Il devine son visage apaisé, détendu. Il l'imagine, car il ne l'a encore jamais vu. Peut-être parce qu'il s'escrime à lui faire peur. Et qu'elle le craint. Il s'appuie contre la porte quand elle se retourne et qu'il croise enfin son regard. Le Loup lui offre un sourire carnassier. Le genre de sourire qui n'annonce rien de bon, habituellement. « Bonjour. » Son accent le fait rire intérieurement. Mais elle essaie de faire des efforts, au moins. Elle a une voix fluette, gracile et espiègle à la fois. Andy, lui, ne lui répond pas. Il s'écarte de la porte, pénètre franchement dans la pièce. Nulle trace de sommeil sur son visage, le fauve est déjà pleinement éveillé. Il la contourne, la déshabille du regard sans aucune gêne. Le ravisseur n'autorise aucune pudeur à sa victime. Il a un sourire en coin, simplement. Il se demande comment une poupée pareille peut être la fille d'un salaud comme celui qu'il a tué. « Voiești ? » Pour toute réponse, il lui tourne le dos, et sort deux assiettes du placard. Il ne parle pas beaucoup, Andy. On lui a toujours appris le silence. On l'a si souvent battu quand il ouvrait la bouche. Il se retourne vers elle. « Tu as bien dormi ? » demande-t-il alors, en roumain, dans leur langue natale. Ils ne sont plus chez eux ici, mais il va falloir s'y faire pendant un moment. Quelques semaines – ou mois il ne sait déjà plus – qu'il l'a ramenée ici, qu'il s'est enfuit, lâchement, avec la menace d'un couteau sous la gorge d'être retrouvé un jour. Peu importe. Il s'adosse au plan de travail, reporte de nouveau ses iris affutés sur elle.
Andy, des filles, il en a connu. Des comme elles, des filles de nuit, des agitées. Des détraquées, des petites poupées qu'il a brisé au creux de sa mâchoire impitoyable. Mais jamais il ne s'était permis d'en embarquer une quelque part. Pas qu'il l'ait voulu, il n'a pas eu le choix. C'est ce qu'il aime bien se dire, en tout cas. Pour se donner une excuse.
Mais il a eu le choix.
Il aurait pu partir seul. La laisser derrière-lui, dans cette maison silencieuse, aligner son cadavre près de celui de son paternel. Mais il l'a prise.
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Tatiana Pietru

Tatiana Pietru

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MessageSujet: Re: (Andiana) La soif de dominer est celle qui s'éteint la dernière dans le coeur de l'homme.   (Andiana) La soif de dominer est celle qui s'éteint la dernière dans le coeur de l'homme. EmptySam 26 Déc - 13:31

andreàs & tatiana
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Il n'est pas bavard, son tyran. Malgré tout ce temps passé ensemble, Tatiana n'a que très peu entendu le son de sa voix. Alors que la petite brune est une vraie pipelette de base. Mais elle se tait. Elle n'ose parler devant lui, devant cet homme qui l'intimide. Elle a peur, mais se sent rassurer aussi. Elle aurait préféré mourir, mais est heureuse d'avoir survécu. Elle détestait sa vie en Roumanie, et se dit qu'une page se tourne pour qu'elle puisse être quelqu'un d'autre. Elle est partagée, elle est perdue. Elle se sent libre mais prisonnière à la fois.  
Et elle ne se doute pas qu'il lui demande un jour si elle avait bien dormi. Le tyran s'enquit donc de la traînée ? Elle sort une poêle tandis que lui a sorti deux assiettes. Signe qu'il mangera donc avec elle. Certainement la première fois qu'ils allaient partager un repas ensemble, un vrai. Elle le détaille, elle aussi. Elle regarde ses moindres mouvements, tente de les anticiper. Elle a peur, elle craint un excès de violence. Et si elle dit quelque chose de mal pendant ce petit-déjeuné ? Si son tyran venait à s'énerver. Quelle idée que de lui avoir proposé de prendre le repas avec elle. Mais après tout, il se serait sûrement incrusté. Parce qu'il est ici chez lui, parce qu'il ne lui a jamais laissé le choix, à la belle Tatiana. Pas trop mal, et toi ? lui répond-elle alors dans leur langue natale. Elle se permet de le tutoyer. Parce qu'après tout, il n'est pas beaucoup plus vieux qu'elle. Enfin, elle pense. Et puis, elle ne va pas lui dire qu'elle dort terriblement mal depuis qu'elle est ici. Depuis qu'il l'a amenée, emprisonnée, séquestrée. A quoi bon, il s'en ficherait certainement. Alors, elle se contente de dire ça.
Elle commence à faire cuire ses crêpes, ses écouteurs à présent posés sur le plan de travail. L'ambiance est froide, morbide. Tatiana ne peut s'empêcher de revoir Andy pointant son arme sur son père, puis sur elle. Elle devrait le remercier, de l'avoir tiré de cette vie qu'elle détestait. Mais elle le haït tout autant qu'elle lui est redevable. Elle pourrait en finir, bien entendu. Prendre l'arme de Andy lorsqu'il dort, le tuer lui. Ou se tuer elle. Mais elle n'en a pas la force. Elle pourrait tenter de partir, mais elle est persuadée qu'il la retrouverait. Et où aller ? Sans un sous, sans parler un mot de cette langue qu'est l'américain. Elle n'irait pas loin. Elle pourrait, là tout de suite, prendre un couteau et se le planter dans le ventre. Il ne la sauverait pas une seconde fois. Mais elle n'en a pas le courage. Elle n'est pas assez forte pour mettre fin à ses propres jours. Et puis quoi? Il est si horrible que ça, son tyran ?

Elle dépose une crêpe dans l'assiette posée devant Andy. Je.. Elle hésite à lui parler. Je sais pas si c'est bon, j'en avais jamais fait jusqu'à maintenant. Quitte à vivre ici, autant essayer de s'intégrer comme elle le peut.  
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