hotline bling

○ TREE LEAVES : 35

(Montgomery, Daniel)
- you used to call my on my cell phone -
©tumblr/drake.

nom complet ○ daniel montgomery. âge, date de naissance ○ 37 ans, né le 16 août 1978 en nouvelle-orléans. signe astrologique ○ scorpion, les plus torrides. origines et nationalité ○ américain aux origines européennes. job, études ○ ancien acteur x et ancien strip-teaser aujourd'hui à la retraite. statut civil ○ célibataire malgré lui. traits de caractère ○ franc, jaloux, loyal, cynique, drôle, pervers, impatient, protecteur, bagarreur, cultivé, brutal, observateur, bordélique, romantique, pessimiste, artistique, ésotérique, superstitieux. objet fétiche ○ ~~un préservatif ?~~ un vieil exemplaire des Aventures d'Alice aux Pays des Merveilles, son zippo et un œil de tigre autour d'un cordon. groupe ○ river.

- Make myself a headband from your fallen leaves -
+ Il assume pleinement son homosexualité mais ici à Eureka Springs il essaie de dissimuler sa carrière dans la pornographie afin de ne pas choquer les âmes sensibles et vivre tranquillement + Contrairement aux apparences, il n'est pas spécialement diva ou égocentrique, il préfère largement une vie calme à un quotidien remplit de paparazzis + Il espère malgré tout pouvoir vivre sans Starbucks + Il a déjà eu beaucoup de relations amoureuses mais sa carrière dans le monde du porno est à l'origine de nombreuses ruptures, c'est aujourd'hui un célibataire endurcit + Il est légèrement accroc à la cigarette et il lui arrive de consommer de la drogue pour se détendre en fin de soirée + Il aimerait avoir une fille qu'il nommerait Scarlett mais avant cela il aimerait trouver un homme avec qui partager son cœur + C'est un excellent cuisiner, il adore expérimenter de nouvelles recettes chaque jours + Il adore l'histoire, la mythologie, la littérature et les langues, il aurait pu aller loin mais n'avait pas la foi + Avant de devenir strip-teaser il travaillait de nuit dans une boutique de station service de ce fait il est plus actif la nuit que le jour + Il ne parle plus à ses parents et est fils unique

-Cover me in honeysuckle memories -
Lorsque j'ai annoncé l'arrêt de ma carrière dans la pornographie, mon manager a pété un plomb.
Il disait que je ne pouvais pas arrêter alors que j'avais un gros film à produire, et que si j'arrêtais j'allais tout perdre. Pourtant c'est bel et bien m activités dans ce domaine sale et pervers qui m'ont faites perdre tout ce que je possédais à ce jour : lorsque j'ai annoncé mes parents que j'arrêtais les études, ils n'étaient pas heureux mais ne pouvaient rien dire. Quand j'ai annoncé que je me déshabillais en publique ça a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vas. Je n'ai plus eu le moindre contact avec eux, faut dire que monsieur et madame avaient assez honte que leur unique enfant se produise dans un club de strip-tease en plein centre ville... Pourtant dieu sait à quel point j'avais adoré ça, au début. L'argent, l'excitation, la luxure, les conquêtes faciles... ça allait un temps mais j'ignorais ce que je pouvais faire d'autre. En fait j'aurais très bien pu virer artiste ou chef cuisinier. Même dans le tourisme mais j'avais préféré la facilité. Lorsqu'on m'a proposé de grosse somme d'argent pour un certain job j'étais intrigué. Je me souviens parfaitement de ce jour.
Le type arborant fièrement la quarantaine m'avait donné une adresse sans me donner la moindre informations sur le dit job. J'avais enfilé une paire de chaussures italiennes en cuir, un jean noir ainsi qu'une mise en soie également noire. Le tout avec une cravate toute aussi sombre avec pour seul touche de couleur une rose rouge. Je voulais faire bonne impression mais en arrivant à la fameuse adresse j'ai compris qu'un jean délavé et un t-shirt blanc auraient fa l'affaire : Crescent Guys, label de pornographie gay très réputé en Nouvelle-Orléans. Mon rendez-vous était à 13:15 précisément mais je me rappel avoir fumé deux cigarettes à la filée avant de pénétrer dans l'établissement. Plusieurs hommes attendaient avec moi : des grands, des barbus, des imberbes, des jeunes comme des matures... J'étais mal à l'aise, terriblement mal à l'aise. J'aimais le sexe, c'était l'une de mes addictions mais il y a une différence entre offrir de l'attention à une nana dans une tenue légère et s'envoyer en l'air avant d'être diffuse sur le web à travers le monde. J'ai finis par rencontrer celle qui dirigeait le label, une femme à ma grande surprise. Accompagnée par celui qui m'avait recruté, elle m'expliqua en quoi consistait le job d'acteur porno et que ça n'avait rien d'un passe-temps. Alors, je finis par lui demander « Qu'est ce qui vous garantit que je vais accepter votre offre ? » et c'est le dénommé Patrick Lamarche qui répondit « Je t'ai observé et je me suis renseigné à ton sujet. Ma part du travail consiste à recruter les potentiels acteurs et à les seconder. Je ne donne jamais rendez-vous à une personne que je ne sens pas. La preuve : pourquoi tu es rentré dans ce building ? » Il venait de marquer un point. Ils m'ont laissé plusieurs jours de réflexions et un mois plus tard je me retrouvais entre les cuisses d'un minet devant les caméras. Cinq s plus tard j'ai arrêté mon job de strip-teaseur et dix ans durant j'ai rencontré des stars dans le milieu de la pornographie venus du monde entier. Entre temps, j'ai déménagé quatre fois avant de débarquer à Eureka Springs et je suis tombé amoureux deux fois. Deux fois tout au long de ma vie. Bon disons plus une fois : la première personne dont je suis 'tombé amoureux' remonte au lycée : Carla, belle blonde à forte poitrine et aux lèvres roses. Le cliché de la pétasse que toute l'équipe de football veut avoir dans son lit. Guess what, c'est m, le capitaine de l'équipe qui est sortit avec la reine de la promo. J'ai mis du temps à comprendre que c'est plutôt elle qui est sortit avec moi, j'étais jeune, naïf, vierge et incertain sur mon identité. Notre relation a duré un peu plus de deux jusqu'à ce je finisse par coucher avec son meilleur ami. C'est l'époque où mon coming-out se fit de façon brutal et sans mon consentement. Le début de la fin si l'on puis dire. Mes parents ont compris que la branche Montgomery allait s'éteindre avec moi. Bien des années plus tard, j'ai rencontré Jonathan en Europe. Serveur dans un café à Paris, il avait cette fougue et charme à la française qui fit naître des papillons dans mon ventre. J'ai mis tout ce que je pouvais dans cette relation pour bien faire les choses aux prix d'une tension sexuelle intense, je ne voulais pas coucher avec lui vite fait bien fait : je voulais attendre le bon moment. Après un peu plus de trois mois durant lesquels nous nous sommes tournés autour, je me suis jeté et lui ai avoué mes sentiments. Seul problème : il ignorait mon métier. J'avais peur et honte, j'aurais du être fr dès notre première rencontre, autour de notre premier verre. Lorsqu'il a apprit la façon dont je me payai un luxueux appartement, il a juste dit qu'il m'aimait, qu'il allait faire des efforts. Deux semaines après je suis rentré chez nous et je l'ai retrouvé dans notre chambre, observant son ordinateur avec comme bruit de fond mes gémissements en compagnie d'un autre homme. S'en était trop pour lui, il avait fait ses affaires et de nouvelles larmes vinrent hydrater celles qui venaient de sécher sur ses joues « C'est nous. Ou toi et tes films. » et comme un bâtard je n'ai pas eu force de m'arrêter. J'ai continuer pendant six ans sans même m'attacher à qui que ce soit par peur de souffrir et de briser un autre cœur. Un an après ma séparation j'ai été très mal et mon manager a souvent pété des plombs parce que je n'étais pas au top durant certains films.
Qu'importe, aujourd'hui j'ai tout arrêté pour espérer avoir une meilleur vie, plus saine et able. Je me suis installé à Eureka Springs dans l'objectif de redémarrer mes jours prochains et j'espère bien arriver à fonder ma vie après dix années à errer entre dépravation et luxure.

pseudo, prénom ○ aaron. age, pays ○ plus de la majorité, france. avis sur le forum ○ il est suuuuper cool et sent bon l'air frais ! type de personnage ○ les connards, les prom queens superficielles, les torturés dans l'âme, les dessifs, les junkis... rarement des gentils (daniel est gentil, lui). avatar ○ joe manganiello *bave*. autre ○ ras.