still not the hero you wanted me to be

(krzeminski, betsy)
- like highway signs -
©img/quote.

nom complet ○ elizabeth, c'est ainsi qu'on l'appelle lorsqu'elle ne se retourne pas pour articuler de façon acerbe qu'elle préfère qu'on l'interpelle par un surnom qui n'est autre que betsy. neuf lettres qui la relient à ces origines anglaises, racines oubliées et effacées avec un patronyme aux saveurs soviétiques. krzeminski. on le prononce à l'anglaise, on se bat avec les premières lettres qui ne forment aucun son commun. « dis-moi, tu serai pas de la mafia russe par hasard ? » elle se contente d'étirer les lippes, le sourire artificiel mais cette lassitude bel et bien réelle. âge, date de naissance ○ années qui passent, les époques qui défilent et qui laissent des marques. vingt-sept ans (29 février) et elle a cette impression de faire plus jeune. et parfois plus âgée. elle a connu les ruelles de Moscou, les manières des soviétiques, a été élevée ainsi avant d'emménager aux côtés d'un grand-frère se prétendant des plus protecteurs et aimants. vingt-sept ans où troubles, émerveillements, angoisses, joies et surprises se sont mêlés. de bons souvenirs, de moins bons, certains qu'elle essaie d'effacer en un souffle qui se veut libérateur, elle enferme ses secrets dans une boîte de Pandore qu'elle craint de rouvrir, souhaitant conserver le peu de lucidité qu'il lui reste. signe astrologique ○ poisson, celui qui nage dans le sens contraire du courant. origines et nationalité ○ origines anglaises et russes, la nationalité du père à l'accent fort prononcé, la langue qui rappe le palais de ces consonances dures, âpres. job, études ○ aucun parcours dans le supérieur, elle s'est arrêtée à l'équivalent du baccalauréat russe, n'a pas eu la chance de flirter avec les étudiants qu'elle fut enchaînée aux tyrans. fille de joie, catin de ces messieurs aux lèvres damnées, les caresses horripilantes qui venaient frôler la peau d'une femme obéissante. les liens se sont brisés sous la douleur, sous la cruelle vision d'un sang qui ruisselle sur les corps. arrivée à eureka springs il n'y a qu'un an seulement, elle est devenue coursière. simple activité pour passer le temps et tenter la socialisation. sinon, elle se voit déjà rédactrice. elle est celle qui, dans le journal quotidien, répond aux courriers du cœur sous un pseudonyme qui fait en sorte qu'on ne sache pas que c'est elle, la crainte des critiques mauvaises qui pourraient juger sa personne et non sa plume. statut civil ○ elle n'a connu que trop d'hommes, trop de carrures masculines qui se fondaient sans la volonté de celle aux courbes féminines. elle peine à supporter les approches des autres depuis la libération, ne supporte pas ces effleurements de ceux qui ne savent pas, qui ne comprennent pas, qui veulent jouer. si le corps a été endommagé, le cœur a lui aussi subi mais essaie, tant bien que mal, de se remettre sur pied. célibataire et pourtant les battements et le pouls s'accélèrent quand elle est avec lui. jacob. traits de caractère ○ artistique, astucieuse, authentique, bienveillante, capable, convaincante, critique, débrouillarde, digne de confiance, dynamique, empathique, indulgente, intrépide, inventive, méthodique, observatrice, ouverte d'esprit, polyvalente, sensible, serviable, tempérée, tenace, acerbe, accusatrice, autoritaire, blessante, calculatrice, capricieuse, catastrophiste, compliquée, désinvolte, énigmatique, étourdie, excessive, humiliante, impulsive, influençable, maniaque, obstinée, rancunière, revancharde, sournoise, susceptible, tempétueuse. objet fétiche ○ elle a un collier au pendentif avec une forme hexagonale, la pierre d'améthyste qui trône sur la chaine qui tombe autour de son cou. souvenirs d'une époque balayée, d'un temps dont elle n'a pas assez profité. groupe ○ wind.

- Make myself a headband from your fallen leaves -

1○ L'anglaise qui ne pouvait pas être qu'anglaise, qui avait besoin de ce brun d'originalité. « Comment tu t'appelles ? » qu'on lui demandait par curiosité, n'arrivant pas à mettre des origines sur le faciès aux mélanges multiples de l'enfant qui déambulait dans un Londres animé. « Elizabeth. ». L'accent anglais qui émerveille, il n'y a plus aucun doute. La douceur et la grâce de ses mouvements montre qu'elle a connu les vrais tea time et puddings. « Krzeminski. » Et là, ils ne comprennent plus, ils remettent en doute leur hypothèse. « Tu te camoufles avec un prénom anglais mais tu travailles pour la mafia russe ? » Mère qui n'avait connu que les terres de Grande-Bretagne durant son adolescence, qui dût s'en aller pour les sols enneigés d'une Russie hivernale. Rencontre hasardeuse, relation qui se complique mais qui ne les laisse pas de marbre, les rouages qui ne s'arrêtent plus, et l'arrivée d'une gamine qui ne fait que brailler.

2○ La mort de ses parents fut l'élément déclencheur d'une existence qu'elle allait regretter. Le tuteur n'étant autre que le grand-frère, protecteur aux desseins immondes, inhumains, la recherche d'une gloire et d'une fortune qu'il pouvait avoir à portée de main. Des réseaux mafieux, des hommes corrompus jusqu'à la moelle qui tombe en lambeaux, les sourires carnassiers auxquels elle s'est habituée, si tenté qu'on le pouvait. « Cadeau. » qu'il avait prononcé alors qu'il la jetait dans la cage aux lions, sa fosse à elle où elle sentait cette envie de rejoindre des cieux plus doux, des mondes plus agréables où tortures et supplices ne seraient que des mythes et légendes pour effrayer les plus mesquins.

3○ Connaissait-on plus stupide et inconsciente que la jeune adulte qu'elle était ? Comme si elle était parfois prise de pulsions, l'adrénaline montante d'une femme qui ressent ces tensions, ces forces cachées en elle et qui se montrent sous une obscurité dévorante. Les poings sont brandis le temps d'un instant, les paumes sont cachées sous les phalanges qui se tendent sous une colère qu'elle tente d'apaiser. Néanmoins, il y a plus fort. Il y aura toujours plus fort qu'elle. Mais aussi qu'eux. Alors elle tente, elle tente mais c'est vain, elle essaie jusqu'à ce des âmes charitables viennent au secours de la femme en détresse, de celle dont les cris restent étouffés dans le fond d'une gorge enrouée par le tabac de cigares et cigarettes qu'elle consomme, qui enfument les poumons noircis par le poison.

4○ Elle a voulu affronter la mort, si fuir n'était pas envisageable, partir pour de bon était une option qui lui avait effleuré l'esprit. La faucheuse donnait une impression de douceur, de légèreté nouvelle, inédite qu'elle n'avait pas ressenti durant des années. Dernière seconde de vie, celle où elle observe son grand-frère de yeux revolvers, ceux qui tiraillent et qui font avoir des remords à l'opposant, ceux qui le font avancer d'un pas vers la blonde qui ne laisse pas l'hésitation prendre le contrôle de ses poignets. La pointe du colt est placée sous le menton, le doigt fait pression sur une gachette qui ne laisse échapper qu'un simple Clic. Rien d'autre. Chargeur vide. Rire de l'homme qui retentit et qui la fait vibrer de haut en bas.

5○ Elle ne connaît pas la vie. Elle ne l'a jamais côtoyé, et ce, même quand elle était encore sous l'autorité parentale. Les études, seulement les études. Elle ne sortait pas, n'avait pas le droit. Parce que traîner, comme ils disaient, ça n'apportait rien de bon si ce n'était les changements de personnalité pour devenir gangrène, pour devenir la mauvaise herbe à éradiquer. Puis le frère, le bourreau qu'on pourrait qualifier de proxénète. Prisonnière de ce dernier, de cette force qu'il exerçait sur elle. Elle a tout à rattraper. Tout.

pseudo, prénom ○ jinx. age, pays ○ vingt ans, france. avis sur le forum ○ coeurcoeur:2

type de personnage ○ inventé. avatar ○ rachael taylor. autre ○ cookie:

rest your head upon my shoulder

Tout est mis de côté. Cette ancienne vie qui faisait d'elle le pantin de ces hommes, la marionnettes articulée des mains qui jouaient de ses ficelles pour lui faire faire ce qu'ils désiraient. Personne ne le sait, ici. Personne ne le saura, si ce n'est lui. Le sauveur, celui qui a brisé les chaines qui la retenaient, celui qui a décimé l'entièreté des crapules et qui a trouvé en simple finalité la tignasse blonde qui n'a, dans un premier temps, pas osé. Pas daigner accourir vers la prestance dont il faisait preuve, pauvre poupée abandonnée qui n'a pas goûté à la vie depuis ses dix-sept ans. Cela ne fait qu'un an qu'elle est là. Agglomération d'environ deux milles habitants, des pavés qu'elle n'avait jamais foulé auparavant. Elle l'a suivi, lui. Personne d'autre à qui s'attacher, pas de repère pour commencer la nouvelle vie, seuls des souvenirs que l'on souhaite oublier et que l'on dissimule sous les sourires de celle qui savoure enfin les petites attentions que lui tend le destin. Pour les autres, elle n'est que la petite russe au carmin anglais qui a vécu son adolescence dans les rues de Moscou, celle qui a ce mélange, cet accent qui perturbe mais qui fait étirer des sourires de ceux qui aiment les mélodies d'une langue plus dure, rude dans les prononciations. On se souvient de la belle et de son arrivée. De ces premiers jours où on a hésité à aller la voir après ce qu'elle avait fait. L'inconnu qui avait posé sa main sur l'épaule de la demoiselle s'était retrouvé plaqué contre le sol, le poignet qu'elle entortillait dans tous les sens alors qu'elle lui disait d'une intonation menaçante de ne plus jamais la retoucher. « Tu te prends pour qui ? » qu'elle avait simplement prononcé, mâchoire serrée et membres tremblants alors que l'on s'approchait, voulant la toucher davantage dans le seul objectif de la séparer de sa victime. Les baffes avaient volé, les paumes s'étaient frappé contre des pommettes pour qu'on prenne enfin le temps de la lâcher. Tout ça, dans un petit coffee shop de la ville, alors que les citoyens venaient prendre leur café du matin et qu'elle avait trouvé bon de passer ses nerfs sur le pauvre type qui lui avait tapoté l'épaule.

L'intégration n'a pas été facile. Elle ne se considère d'ailleurs toujours pas comme étant membre à part entière de cette société. Elle a toujours l'impression d'être l'étrangère aux secrets non-dévoilés. Elle ne compte le dire à personne. Pas même à elle, qu'elle a rencontré dès son arrivée. Cheveux ébènes, apparence chétive alors que son comportement n'en était que tout autre. Elizabeth ayant fraîchement trouvé un emploi en tant que coursière, on la voit déambuler, ici et là, sur ce petit vélo qu'elle a subtilisé. Maladroite, elle ne l'est que trop, au grand damne de son corps, de ses membres qui souffrent le martyr dès lors qu'ils viennent se frotter au bitume. Par précaution, c'est à l'hôpital qu'elle débarque, quelque peu perdue. Elle n'a pas l'habitude d'y aller seule. Elle y amène toujours quelqu'un, souvent elle. Mais elle doit être occupée. Et Betsy, elle doit devenir indépendante. Pourtant, on l'a encore abandonné. Encore. Il est parti, Jacob. Quelque part. Elle ne saurait pas dire où. Peut-être qu'il reviendra. Un jour. Quand ? Elle ne sait pas. Ne cherche pas à espérer vainement, elle l'a déjà trop fait auparavant pour se faire finalement assommer par les déceptions. « Vous devriez faire plus attention, ça aurait pu lui causer quelques dégâts. » qu'on prononce alors que l'index de l'infirmière est pointé vers le ventre de la blonde qui arque un sourcil. Hein ? On voit la détresse sur le faciès déboussolé, on voit la crainte qui s'installe sur le visage de celle qui a été prise de court. Alors on l'informe, on la met au courant, on balaie cette ignorance dans laquelle elle vivait paisiblement, on la cogne de cette nouvelle qu'elle aurait préféré ne pas avoir. Elle aurait voulu profiter de la vie, un peu plus longtemps. Elle reste là, assise sur le lit d'hôpital alors que les alentours se vident, qu'on la laisse, seule et indécise. Elle réfléchit, elle cogite. Elle ne s'est jamais imaginée mère. Ne sait même pas si elle a cette âme en elle, ne sait même pas si elle aura l'audace de le mettre au monde. Pour l'instant, elle va jouer les imbéciles. Stupide femme qui a besoin de temps pour réfléchir mais qui n'en dispose pas à l'infini. Aujourd'hui, elle remontera simplement sur son vélo après avoir passé quelques pansements sur les égratignures. Elle ira livrer les quelques colis qu'elle doit remettre aux quatre coins de la ville puis finira sa journée dans un bar. A boire. Un jus d'orange, parce que l'alcool, ce serait peut-être mauvais. Ou rien qu'un verre de whisky. Juste un, ça lui permettra d'y voir plus clair. Ou peut-être qu'elle pourra demander l'avis d'inconnus. De ceux à qui elle ira frapper à la porte, feignant de vouloir aider une amie. Excusez-moi, j'ai une amie, d'une amie d'une amie d'un ami qui est enceinte, sauf qu'elle vit seule, qu'elle n'a personne sur qui réellement compter, qu'elle n'a pas de famille dans les parages, que le gosse n'aura possiblement pas de père, que faire ? Comment ça, c'est pas assez subtil ? Alors elle ira sur Google, où les trolls lui diront de se poignarder le bide. Bref, elle ne sait pas et n'a pas envie d'y penser. Elle veut une journée de répit. Et demain, ce sera la même rengaine. Jusqu'à ce qu'elle soit obligée d'affronter la réalité.

J'ai eu un coup de cœur pour Lily, elle a des yeux de biche.
Mais Rachael et Erin sont magnifiques également.. Oui je t'aide beaucoup.
Au passage, j'adore le pseudo.
Bienvenue et bon courage pour ta fiche.

Invité

Bienvenue à toi. I love you

Sortant tout juste de la saison une de Jessica Jones, mon vote se porte sans surprise sur Rachael Taylor. amen:

Invité

je vote aussi pour rachael, elle est juste crier:

bienvenue sur le forum papillonn:

dans ce cas là, c'est possible de réserver rachael ? coeurcoeur:

merci pour vos avis et surtout pour cet accueil tout mignon. I love you

j'ai hâte de vous rejoindre et trouver tout plein de petits liens avec vos personnages. fleur4:

Invité

Jeph Scarfe a écrit:: Bienvenue à toi.
Sortant tout juste de la saison une de Jessica Jones, mon vote se porte sans surprise sur Rachael Taylor.

Je plussoie
Bienvenue par ici

Je file te réserver la belle.

merci beaucoup harlei pour la réservation I love you

oh mon dieu priyanka coeurcoeur:

merci à toi coeurcoeur:2

Très joli choix, faut vraiment que je me mette à Jessica Jones moi courir:

bienvenue ma belle coeurcoeur:

il faut, jessica jones c'est vraiment une série superbe. mouahah:

merci à toi. I love you

rachael est parfaite, tu as bien fait de la garder. par ailleurs, je cherche toujours comment on peut prononcer ce nom de famille, j'me fait des noeuds à la langue.
bienvenue.

bienvenue ! I love you

Invité

Moi qui voulait faire de Rachael l'épouse de mon Pete, réserve moi un lien. Énorme girl crush pour cette Australienne, tu as très bien fait de la garder. coeurcoeur: